In a place where outlaws are banned from the range¹
On a day end mountains have fallen to foes
In a land where boys are forbidden to grow
And metal is the only master¹
Where the highway ends and the desert breaks¹
And buildings are bent from great earthquakes
And statesmen crawl on their bellies like snakes
And feed off the public hunger
In a land where sky-scrapers scratch the sky¹
And delinquent daughters to their mothers still lie
Papa stands on the corner he wants to beat the drum
Welcome home my prodigal son

When rivers run raging through city streets
And great eagles have fallen from their lofty peaks
And policemen moonlight a sideshow freaks
For the final crime is committed
When Presidents ride in Ford Mustangs
And the black man releases his Cadillac fangs
And you checked out in bed as the landlord bangs
The young girl next door for the rent
Where telegraph wires are attached to your mind
Delinquent daughters to their mothers still lie
Papa stands on the corner waitin' to beat the drum
Welcome home my prodigal son

When the telephone rings and falls off the hook
And your legs have been stolen by some defense department crook
And you startin' to think about writing a book
But now you won't pledge allegiance to anything
And the maid comes in with coffee and cake
In a low-cut dress she wore just for your sake
You explain you’re not dead and she takes it as a compliment
And sticks out her tongue and asks for requests
In a land where skyscrapers scratch the sky¹
And delinquent daughters to their mothers still lie
Papa stands on the corner waitin' to beat the drum
Welcome home my prodigal son

And the mercury men with hydraulic joints
They bribe with a smile and hold you up in the alley at pinpoint
They ask you to bend over that they may anoint
You with the holy water of your profession
When the line between love and hate gets so thin
And your body takes over when your mind gives in
And your lady lover demands that you pin her to the floor
But it’s too late your reflexes are shot

And the man on the corner with the nervous twitch
Whispers "Hey, how would you like to buy a nice bitch
She's a .38, and I got her loaded in all six"
He keeps talkin', and you just keep walkin'
And you reach for the sky and get stuck on a steeple¹
You reach out for love but you get lost in the people
You run through the canyon, screaming like an eagle
Then you fall face first in the mud
In a land where skyscrapers scratch the sky
And delinquent daughters have their own children who lie
Papa stands on the corner, watchin' the parade, he wants to beat the drum
Welcome home, welcome home my prodigal son
Welcome home, my prodigal son

Là où les hors- la-loi sont bannis de la prairie¹
A la fin d’un jour où les montagnes sont tombées à l’ennemi
Dans un pays où les garçons n’ont pas le droit de grandir
Et le métal est seul maître¹
Là où la route s’achève et le désert se libère^1 2
Et les constructions ploient suite aux grands tremblements de terre
Et les hommes d’état rampent sur le ventre tel des serpents
Et alimentent la famine publique
Dans un pays où les gratte-ciel égratignent le ciel¹
Et les filles dévergondées continuent à mentir à leur mère
Papa est au coin de la rue il veut battre le tambour
Bienvenue au bercail, mon fils prodigue

Lorsque les rivières dévalent déchainées dans les rues de la ville
Que les grands aigles sont tombés de leurs sommets aériens
Et les policiers mettent à jour une exhibition de monstres
Car le crime final a été perpétré
Quand les Présidents roulent en Ford Mustang
Que le Black lâche les crocs de sa Cadillac
Et tu es au aguets dans ton lit quand le logeur cogne à la porte
De la jeune fille d’à côté pour le loyer
Là où les fils télégraphiques sont rattachés à ton esprit
Et les filles dévergondées continuent à mentir à leur mère
Papa est au coin de la rue attendant de battre le tambour
Bienvenue au bercail, mon fils prodigue

Quand le téléphone sonne et tombe de son support
Que tes jambes ont été volées par quelque escroc du Ministère de la Défense
Et tu commences à penser à écrire un livre
Mais maintenant tu ne feras pas serment d’allégeance à n’importe quoi
Et la femme de chambre entre avec du café et des gâteaux
Dans une robe décolletée qu’elle ne portait que pour tes beaux yeux
Tu expliques que tu n’es pas insensible et elle le prend pour un compliment
Puis elle tire la langue et te demande ce dont tu as besoin
Dans un pays où les gratte-ciel égratignent le ciel¹
Et les filles dévergondées continuent à mentir à leur mère
Papa est au coin de la rue attendant de battre le tambour
Bienvenue au bercail, mon fils prodigue

Et les Martiens aux articulations hydrauliques
Ils t’achètent avec un sourire et puis te bloquent dans la ruelle au moment précis
Ils te demandent de te pencher, qu’ils pourraient t’oindre
Avec la sainte eau de ta profession
Quand la ligne entre l’amour et la haine devient si mince
Que ton corps prend la relève quand ton esprit abandonne
Et ta bien aimée exige que tu la cloues au sol
Mais c’est trop tard, tes reflexes sont atteints

Et le mec au coin de la rue avec le tic nerveux
Murmure, “t’aimerais pas acheter cette petite peste
“C’est un 38, je l’ai chargé au maxi”
Il continue de parler et tu poursuis simplement ton chemin
Tu essaies d’atteindre le ciel et te retrouve coincé sur un clocher¹
Tu essaie de mettre la main sur l’amour mais tu te perds au milieu des gens
Tu cours à travers le canyon, criant comme une aigle
Puis tu tombes la tête la première dans la boue
Dans un pays où les gratte-ciel égratignent le ciel¹
Et les filles dévergondées continuent à mentir à leur mère
Papa est au coin de la rue, regardant le défilé, il veut battre le tambour
Bienvenue au bercail, bienvenue au bercail mon fils prodigue
Bienvenue au bercail, mon fils prodigue