Visitation At Fort Horn |
Visitation à Fort Horn |
Behind the walls, where heat lightning falls On five-starred map-faced princes The buffalo man shoots at tin cans Turns and shouts 'Children, blow your bridges' In death row halls, where dust men stall For time as an enemy and a friend At night, jackals crawl from the cracks in the walls The salvation is never spoken Morning sickness breaks the garrison gates The calvary cries for treason The soldier strokes his pony And goes to shine the Captain's sword In this young boy's eyes lie reason But then the Sergeant burst in, says "Captain, I caught a prisoner, Captain. A prisoner, what ho? The Captain looks up and says, 'Let her go." 'But Captain, she commands the lightships that patrol the sea around the rainbow tips Whose bagpipes wail unbroken She haunts the night and the dawn and the light On her sounds and words, your calvary's choking' The Captain says, 'Have no fear, boys, for what you hear Because danger can't be spoken' The war wind crackles and I hear the rustle of shackles From the stockade door bursts Merlin His eyes red and swollen, like they've been pushed into the sun His robe's aflame and burning He jumps a horse, tries to get away, but gets caught in his irons, Tangled in his irons, and he falls to the ground, his neck was broken His spirit rises high into the western sky The magician lies an empty token The sergeant walks over and kicks his body and says "Captain, he's dead, uh, I think he's dead, uh, what should we do with him?' The Captain says, 'Hang him.' For those live moments on this earth are well-spent And I can see his body sure well-bent It's his magic that must be broken And now night cradles low The penniless weed plays raw filth in the Captain's corner With anvils spread wide, the Captain glides Each blow to scare her, not hurt her She spits with truth at the Captain's boots But he holds his rage suspended The Sergeant comes in stinking of soldiers' gin And cries 'Captain, the storm, she blows unending' Whoa, and the lightning cracked And the sky was hacked by dagger rain It was torn, and the yard was charged into a raging sea And the Captain ran crazily For the first time in his life, in the Captain's heart, fear was born So the Captain storms out on the stoop Panics when he sees Merlin's hung body stretched by the neck Silhouetted on his door The sergeant screams 'Captain, look high, look to the sky Some whirling, swirling emission' The Captain falls to his knees, crying silent pleas Because he knows, he knows, And he thinks to himself, 'A magician' |
Derrière les murs, où l’éclair de chaleur s’abat Sur un prince cinq étoiles à face de moucheron L’homme à tête de bison tire sur des boîtes de conserve Il se retourne et crie, “Les enfants, faites sauter vos ponts!” Dans les salles du couloir de la mort où les nettoyeurs1 cherchent à arrêter Le temps comme un ennemi et un ami La nuit des chacals s’extirpent des fissures dans le mur Et le salut n’est jamais révélé La nausée du matin brise les portes de la caserne Le calvaire crie à la trahison Le soldat frappe son cheval Et va briquer l’épée du Commandant Dans les yeux de ce jeune homme se niche la raison Puis le sergent fait irruption dit “Commandant, J’ai fait une prisonnière, Commandant “Une prisonnière, quoi oh ! » Le Commandant lève les yeux et dit, “Laissez-la partir” “Mais, Commandant, elle commande les bateaux phares qui patrouille dans les eaux autour Des extrémités de l’arc-en-ciel, celle dont les cornemuses ininterrompues gémissent Elle hante la nuit et la lueur de l’aube Sur sa musique et ses paroles ton calvaire t’étouffe Le Commandant dit, “N’ayez crainte, les gars, De ce que vous entendez, Car le danger ne peut être dit” Le vent de la guerre claque et j’entends le cliquetis des fers De la porte à panneaux Merlin fait irruption Ses yeux injectés de sang et gonflés, comme s’ils avaient été enfoncés dans le soleil Sa robe prend feu et s’embrase Il enfourche un cheval et essaie de filer, mais se prend dans ses fers Empêtré dans ses fers, et il tombe à terre, sa nuque est brisée Son esprit monte haut dans le ciel de l’ouest Le magicien gît tel un signe vide2 Le Corporal-chef s’approche et donne un coup de pied dans son corps et dit “Commandant, il est mort, heu, je crois qu’il est mort, heu, que devrions nous faire de lui ?” Le Commandant dit “Le pendre! ». Car ces moments de vie terrestre sont bien finis Et je peux assurément voir son corps bien disloqué C’est sa magie qui doit être anéantie Et maintenant la nuit berce délicatement La mauviette désargentée joue les ordures dans la carrée du Commandant Avec les enclumes grandes ouvertes, le Commandant assène Chaque coup pour l’effrayer, pas pour lui faire mal Elle crache en jurant aux bottes du Commandant Mais il contient sa rage Le Corporal entre, empestant le gin à soldat Et crie, “Commandant, l’ouragan il souffle perpétuellement Ouah, et la foudre craque Et le ciel est tailladé par une pluie lacérante Il était déchiré, et la vergue était précipitée dans une mer déchainée Et le Commandant courrait comme un fou Pour la première fois dans sa vie, dans le cœur du Commandant, la peur était née Alors le Commandant sort comme un fou sur la passerelle Est pris de panique quand il voit le corps pendu de Merlin, étiré par le cou, Se découpant sur sa porte Le Corporal crie “Commandant, regardez en haut, regardez le ciel Une manifestation tourbillonnante et tournoyante » Le commandant tombe à genoux, pleurant des supplications silencieuses Car il sait, il sait, Et il se dit à lui même, “Un magicien...” |
Notes: |
Live: | ||
Nombre d'interprétations live: | Première interprétation: | Dernière interprétation: |
2 | 01-02-1973 | 02-02-1973 |